Another Year

Aujourd’hui, je fête mon existence. Je suis venue dans ce monde il y a bien 38 ans et pourtant je me considère comme « Old Soul ». J’ai eu toujours cette impression que j’ai vécu avant, d’autres vies sans oublier que je vis plusieurs vie dans ma vie actuelle. Chaque état d’âme, chaque expérience, chaque chapitre représente une vie entière.

« Old Soul »,

Ouvertement, il y a des cultures qui croisent à la réincarnation. Je ne saurais trancher sur ce point mais ce qui est sûr de mon coté, c’est que je vis avec le « déjà vu ».

Sans oublier, cette forte intuition qui m’a toujours guidé dans mon existence et qui me fait parfois peur. Loin de la prédiction, c’est plus du pressentiment. Troixième oeil ouvert ? Spiritualité accrue par moment ? Connexion avec les ancêtres ou l’au-delà ? Esprit pur et translucide ? Une  » Malaka » « المَلَكة », sorte de bénédiction ?

Je ne saurais présumer…

Et mes 38 ans ? Suis-je contente de mes années ?

Amplement !

Et si c’était à refaire ?

Rien à changer

Et si c’était à reprendre ?

Je dirais que j’ai vécu …je suis prête

Et pour les années à venir ?

Puzzle de bonnes intentions.

Joyeux anniversaire à moi, à tous mes Moi’s’.

Note artistique : L’illustration est La Pie , une peinture à l’huile sur toile réalisée par l’impressionniste Claude Monet à Étretat en 1868-1869 et conservée au musée d’Orsay

Elle représente un paysage enneigé à Etretat (Normandie) et témoigne du début du mouvement impressionniste.

La pie posée sur une clôture dans un paysage hivernal lui donne son titre.

Nu ou à Nu ?

La nudité est une notion philosophique.

Etre nu revient à dévêtir son corps de ce qu’il peut le couvrir mais sans pour autant dévoiler sa personne, ses intentions, le fond de sa pensée.

Certes, un corps en dit beaucoup sur nous, il trace notre vécu, notre rang social, notre bien ou mal être.

Il est considéré dans l’Islam, comme une  » أمانة »  » Responsabilité » dont il faut en prendre soin car  » الجوارح » « nos organes » peuvent en témoigner pour ou contre nous, le Jour de Jugement Dernier.

Il reflète également la pudeur, homme ou femme, renvoyant ainsi à l’image des vierges de l’au-delà.

Plus on se couvre, plus l’imaginaire collectif s’active. Ce qui est nu finit par nous ennuyer tandis que ce qui est « couvert » attise notre curiosité.

D’un autre point de vue et vue la nature humaine à vite s’ennuyer, nous avons crée la mode pour  » maquiller  » ces corps, cacher nos défauts et valoriser nos atouts.

Et croisera notre chemin de vie, des personnes avec lesquelles se mettre à nu et se mettre nu est de l’ordre du naturel. Elles sont perspicaces, capables de lire en nous. En leurs présence, nous arrivons à nous accepter telle que nous sommes, corps et âme.

Nous pourrions, parfois, passer à côté de ces personnes car tout simplement nous ne sommes pas prêts encore à s’accepter et s’assumer au-delà de notre enveloppe charnelle. Se mettre à nu devant soi, est la première étape vers une certaine stabilité existentielle. Ce n’est point un exercice facile car la critique est facile et nous sommes harcelés au quotidien de remarques sur notre corps et esprit. Conscients de nos actes ou pas, nous blessons, tourmentons, pointons…De quel droit ? L’ennui mortel qui nous habite, le manque de courage de s’affronter. Au lieu de se concentrer sur soi, l’Autre est une proie accessible.

Au delà de se victimiser, et pour illustrer que l’Homme est un éternel insatisfait, Goya l’artiste peintre espagnol et dans le cadre de ses séries de peinture, il y a deux tableaux qui m’ont intrigué, représentant une femme , tandis nue, tandis vêtue, intitulés respectivement :  » La Maja desnuda » , « La Maja vestida ».

Sur ce, notre corps est un bon ami, il nous supporte. Notre esprit, mis à nu, nous importune.

على نياتكم ترزقون

#SoulySoul

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Peps

Qu’est ce qui vous fait plaisir ?

Qu’est ce qui vous motive à vous réveiller chaque matin ?

Qu’est ce qui vous permet d’avancer malgré les aléas ?

Qu’est ce qui retient votre souffle ?

Qu’est ce qui vous fait sortir de votre zone de confort ?

Qu’est ce qui rend la vie pétillante ?

Des expériences nouvelles, des limites claires, des objectifs smart , un entourage positif , un mindset combatif , un être dans la bienveillance, une symbiose avec l’univers.

Conclusion de toute une vie pour avoir un peu de peps dans sa vie.

Kruger, l’imposteur

On veut tout et dans l’immédiat.

La vie n’a jamais fonctionné ainsi, si seulement nos souhaits sont exaucés à la volée, nous aurions vécu la vie , toute une vie dans une poignée d’heures, de mois ou d’années. Et après, nous tomberons dans l’ennui mortel de l’existence.

Tout arrive au bon moment. L’univers est méticuleux, nous n’émanons pas l’effort et la volonté de réaliser nos rêves et l’univers s’investit , de son côté, à filtrer le « bon » et le « bien » pour nous.

Parfois, nous ne sommes pas encore prêts à recevoir tout ce dont on rêve. Mais ce qui est sûr, c’est que nous méritons tout un chacun une vie pleinement vécue.

Sommes-nous conscients que nous méritons toute l’extase de la vie ou sommes-nous notre propre entrave ?

Parfois, dans le déni, dans l’ombre de nos maux, une voix intérieure chuchote par le démérite. Cette même voix, dans des moments d’euphorie, crie le mérite.

Le syndrome de l’imposteur d’un côté et l’effet Dunning-Kruger de l’autre. Les deux nous tiraillent. Mal être ou bien être, nous sommes les décideurs de notre sort, armés de la clé de la modération et l’acceptation de nos états d’âme pour ouvrir la porte de toutes les possibilités, nos possibilités, notre boîte de pandore.

En l’équivalence des  » chances » et en la force de l’action, j’y crois.

Quoique  » Chance » est une notion polysémique qui laisse croire à la lassitude voire la feignantise. Personnellement, j’y vois la magie cachée de l’univers.

Enfin,

Je vous invite à rêver grand, à s’attacher à vos rêves comme on s’attache à la vie, à les réaliser dans la sérénité tout en écoutant les murmures de l’univers, à dissocier le temps de vos rêves pour vous épargner une pression nocive, à partager vos exploits car dans le partage réside un brin de bonheur.

#Salysoul

Note artistique : L’image illustrative est l’oeuvre de l’artiste peintre impressionniste Georgina de Albuquerque, intitulé  » Coin de la rivière », peint vers 1926.

Nos noces de bois

5 ans de mariage symbolisés par la résistance et la chaleur du bois.

Un cap essentiel de notre vie de couple, de notre petite famille. Des hauts et des bas mais nous tenons l’un à l’autre comme tient le chêne à la terre, majestueux par ses ambitions, enraciné par ses valeurs.

5 ans, nous avons concilié les « Je » et évolué dans le ‘Nous ». Nous avons découvert dans chacun de nous des facettes cachées ou nouvelles par les circonstances des choses.

Nous sommes devenus parents. Une petite créature qui nous comble et nous épate chaque jour par sa présence. Être mère ou être père, n’est pas un acquis, cela s’apprend et c’est ce que nous avons compris.

Nous avons déménagé, quittant une ville, des souvenirs, des gens qu’on aime pour rejoindre d’autres et en créer pleins.

Nous avons changé d’orientation professionnelle et nous sommes contents que chacun a pu trouver, un certain équilibre.

Nous avons planté des arbres ensemble, qui ont l’age de notre enfant et grandiront avec lui, pour sa progéniture et la nôtre.

Nous avons fondé un foyer, notre nid de répit, notre havre de paix, à notre façon, selon nos aspirations.

Nous nous sommes dévoilés l’un à l’autre, nous avons appris à s’aimer et nous essayons d’accepter nos différences, ces différences qui en elles-même représentent notre richesse.

Et l’amour, c’est la force des épreuves, patience, résilience, tolérance et bienveillance.

Et l’amour, c’est un voyage dans le temps, ton passé et le mien, notre présent présent et notre avenir ensemble.

Et le mariage, ce mariage, par sa sacralité, un cordon ombilical , qui nous lie à notre Vie à deux. Un peu de toi, un peu de moi, face à la vie.

Que cache, l’avenir, que cache les 5 ans à venir ? Qui peut savoir ?

Alors, vivons heureux !

#SalySoul

Zone grise

Où se cache la joie ? Où se cache Ma joie ?

Par moment, je me pose cette question…

Question philosophiquement relative.

J’aime me sentir bien, j’aime sourire, j’aime rire

J’aime voyager, j’aime découvrir, rencontrer, causer, expérimenter

J’aime écrire, lire, peindre, toucher, sentir, rêvasser…

J’aime le beau, le naturel, l’empathie, les mots, la pluie, l’automne, l’hiver …

J’aime l’authentique, le moderne, la mer, la montagne, les arbres, les oiseaux …

J’aime la liberté, l’amour, la musique…

J’aime la vie…la joie de vivre.

Par moment, ces choses, ces sentiments qui me réjouissaient, perdent leur sens, leur place dans mon tourbillon de joie…

Par moment, mon antipode prend le contrôle, pire encore, la neutralité.

Je préfère de loin, être dans la zone blanche ou la zone noire que d’être dans la zone grise.

Le gris, à la mode, est devenu la couleur -qui n’en ai pas une- préférée des âmes hésitantes, sans appartenance, avec beaucoup d’idéaux sans en pratiquer aucun.

Ma joie…Ma foi !


			

Délivrance

A la croisée des chemins, une crise d’angoisse s’accapare de mon être, comme une délivrance pour une renaissance.

Cela fait cinq ans que je n’ai pas écris un mot sur ce blog.

Cela fait cinq ans que je n’ai pas écrit un mot tout court.

Je vivais un chapitre intense de ma vie, je voulais vivre sans écrire…enfin de compte, c’est vivre sans respirer.

Ecrire était ma thérapie, mon échappatoire, ma façon à moi de ré-écrire mon histoire, in a better way et dans la meilleure version de moi-même sans essayer de se mentir, sans essayer de maquiller les vérités juste les rendre acceptables.

Aujourd’hui, après bien trize ans, j’ai eu la deuxième crise d’angoisse de ma vie. Que s’est -il réellement passé ces quelques minutes de la crise ? j’étouffais, j’arrivais plus à respirer, la douleur était réelle, l’envie d’une bouffée d’air fraiche et franche était imminente, le besoin d’une main qui m’aidera à me ressaisir était bien là. Mon audience, ne comprenait pas ce qui se passe…Est-ce le stress? Est-ce la fatigue ? Est-ce l’attente ? Est-elle juste une mélodrame? Se disent -ils peut-être…

Celui qui n’ai jamais passé par une crise d’angoisse ne comprendra pas.

Et les quelques minutes de la crise passèrent…je retrouve ma voix petit à petit, je retrouve ma personne, je me retrouve…une petite victoire, criait en moi. J’ai vaincu cette crise, j’ai pu la maitriser . Trop tard peut être car on a dû se construire une fausse image sur moi. Mais qui aurait pu se dire qu’après treize ans, une crise d’angoisse peut survenir au moment où on s’y attend le moins.

Un mal pour un bien…j’ai retrouvé ma plume.

#SalySoul

Wind of Change

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Quand le vent du changement souffle, ne ferme pas les fenetres, ni les portes, ni tes yeux. Laisse-le t’emporter, te tabasser pour ensuite te caresser. Le vent peut apporter les grains de sables comme les grains d’or. Accueille et recueille!

Mon vent a soufflé trop fort au début, il m’a incité à démissionner, à sombrer dans la dépression puis il a commencé à souffler moins fort, j’ai pu publier mon premier livre, rencontrer l’homme de ma vie, changer d’activité professionnelle pour ensuite souffler avec douceur comme une brise délicate d’Avril pour me fiancer à l’élu de mon coeur.

Le vente souffle à n’importe quel moment et parfois dans tous les sens…Autant qu’emporte , autant qu’il apporte!

Soyez prets !

#Saloua_Soul

 

Face à Moi

25681205-26833235Parfois, on ne peut s’empecher de se sentir seul.

On a toutes les raisons d’etre reconnaissants, on est aimé, en voie de succés, la vie nous sourit …et pourtant, un sentiment lourd et intime de solitude s’installe doucement.

S’échaper de soi pour ne pas succomber aux caprices de cet état de torture gratuite.

S’échaper de soi pour ne pas se poser de questions distructrices.

Pas toutes les questions sont bonnes…certaines dérangent la quiétude, instaurent le doute et nous lancent dans le tourbillon d’un passé douleureux ou d’un avenir brumeux.

Je sais que je veux juste éviter cet état second, par audace et non pas par peur.

Je veux juste me sentir bien et me permettre le bonheur.

Je veux juste oublier tout ce que j’ai connu, ce mal…ce mal qui ronge.

Je veux juste m’aimer…tranquilement.

#SalouaSoul

 

 

Pour ne rien dire

...

Ecrire un billet pour ne rien dire, en voilà une nouveauté pour moi!

J’ai toujours quelque chose à dire, à penser mais parfois il faut rentrer dans la « nothing box ».

Je veux oublier ombre d’un instant ce monde fou et me concentrer sur ma propre  « sage » folie.

N’est -il pas sage de s’isoler un peu , de se donner le temps et l’occasion pour soigner son ame, la désinfecter et la nourir avec de la bienveillance, de la lumière loin des regards méchants, mesquins ou curieux.

Une cure…qui ne demande pas de dépenser une fortune  dans les plages de Honolulu ou dans les chalets en coeur des montagnes suisses.

Une cure est possible avec les moindres frais. Tu peux t’isoler à tout moment, quelque soit ce qui t’entoure.

C’est comme rentrer dans une bulle transparente qui danse aux rythmes de la transe qui t’envahit de l’intérieur.

Tout le Beau est  à l’intérieur de nous, ce que nous voyons est une réflexion de ce que nous pensons du monde…

Je sais que nous sommes dans la « nothing Box », mais réfléchis avec moi un petit moment à : Tu es ce que tu penses !

Sur ce, Enjoy!

#SalouaSoul