Kruger, l’imposteur

On veut tout et dans l’immédiat.

La vie n’a jamais fonctionné ainsi, si seulement nos souhaits sont exaucés à la volée, nous aurions vécu la vie , toute une vie dans une poignée d’heures, de mois ou d’années. Et après, nous tomberons dans l’ennui mortel de l’existence.

Tout arrive au bon moment. L’univers est méticuleux, nous n’émanons pas l’effort et la volonté de réaliser nos rêves et l’univers s’investit , de son côté, à filtrer le « bon » et le « bien » pour nous.

Parfois, nous ne sommes pas encore prêts à recevoir tout ce dont on rêve. Mais ce qui est sûr, c’est que nous méritons tout un chacun une vie pleinement vécue.

Sommes-nous conscients que nous méritons toute l’extase de la vie ou sommes-nous notre propre entrave ?

Parfois, dans le déni, dans l’ombre de nos maux, une voix intérieure chuchote par le démérite. Cette même voix, dans des moments d’euphorie, crie le mérite.

Le syndrome de l’imposteur d’un côté et l’effet Dunning-Kruger de l’autre. Les deux nous tiraillent. Mal être ou bien être, nous sommes les décideurs de notre sort, armés de la clé de la modération et l’acceptation de nos états d’âme pour ouvrir la porte de toutes les possibilités, nos possibilités, notre boîte de pandore.

En l’équivalence des  » chances » et en la force de l’action, j’y crois.

Quoique  » Chance » est une notion polysémique qui laisse croire à la lassitude voire la feignantise. Personnellement, j’y vois la magie cachée de l’univers.

Enfin,

Je vous invite à rêver grand, à s’attacher à vos rêves comme on s’attache à la vie, à les réaliser dans la sérénité tout en écoutant les murmures de l’univers, à dissocier le temps de vos rêves pour vous épargner une pression nocive, à partager vos exploits car dans le partage réside un brin de bonheur.

#Salysoul

Note artistique : L’image illustrative est l’oeuvre de l’artiste peintre impressionniste Georgina de Albuquerque, intitulé  » Coin de la rivière », peint vers 1926.

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